Type: Glioblastome.

Etude GLIOPLAK : étude visant à évaluer l’impact de la variation du taux de plaquettes pendant la radiothérapie associée au témozolomide (radio-chimiothérapie) chez des patients ayant un glioblastome. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l’adulte. Le traitement standard, appelé schéma Stupp, associe une radiothérapie avec une chimiothérapie orale concomitante par témozolomide (phase RT-TMZ). Il s’ensuit une phase d’entretien avec du témozolomide seul. Le principal effet indésirable observé est une diminution du taux de plaquettes, également appelé thrombocytopénie. L’objectif de cette étude est de confirmer la valeur prédictive et l’impact pronostique de la diminution du taux de plaquettes durant la phase RT-TMZ sur le risque de survenue d’une thrombocytopénie en phase d’entretien. Les patients débuteront par la phase RT-TMZ pour 6 semaines : ils recevront une radiothérapie 5 jours par semaine et une chimiothérapie orale avec du témozolomide tous les jours (week-end compris). Durant cette phase, une mesure du taux de plaquettes sera effectuée chaque semaine. Un mois après la dernière séance de radiothérapie, les patients entreront dans la phase d’entretien pendant laquelle ils recevront seulement une chimiothérapie orale avec du témozolomide durant les 5 premiers jours d’une cure de 28 jours. Le traitement sera répété pour 6 cures, soit 6 mois en absence de progression de la maladie et/ou de toxicité limitante du traitement. Pendant cette phase, le taux de plaquettes sera également recueilli avant chaque cure.

Essai ouvert aux inclusions

Étude STEMRI : étude de preuve de concept évaluant la capacité de la spectroscopie 1HMRI à définir la zone tumorale enrichie en cellules souches des glioblastomes (CSGs), chez les patients atteints de glioblastome qui ont été opérés et traités par radiochimiothérapie à base de témozolomide. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de mieux comprendre les mécanismes de progression et de récidive des glioblastomes avec la spectroscopie IRM chez les patients atteints de glioblastome qui ont été opérés et traités par radiochimiothérapie à base de témozolomide. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie (étude rétrospective) : les patients traités par chirurgie et ayant reçus le protocole STUPP, comprenant une radiochimiothérapie à base de témozolomide, bénéficieront d’une IRM 48h après la résection de la tumeur. Dans le cadre de cette étude, cette IRM sera analysée par un neuroradiologue afin d’étudier l'impact de la résection tumorale sur le profil de récurrence de la tumeur. Dans la deuxième partie (étude prospective) : les patients candidats pour la chirurgie, bénéficieront d’une IRM deux jours après la résection tumoral afin d’étudier l'impact de résection tumorale sur le profil de récurrence de la tumeur. Les patients recevront ensuite un traitement standard comprenant une radiochimiothérapie à base de témozolomide (STUPP). Une IRM sera réalisée tous les deux mois durant la première année puis tous les trois mois jusqu’à rechute, chez les patients inscrits dans la partie prospective. Dans le cadre d’une étude complémentaire, les patients inscrits dans la partie prospective bénéficieront d’une évolution de la fonction neurocognitive et de la qualité de vie.

Essai clos aux inclusions

Étude StrateGlio : étude de phase 3 randomisée évaluant le bénéfice d’une intensification du traitement par témozolomide par rapport au régime standard chez des patients adultes ayant un glioblastomes. Le glioblastome est le cancer cérébral le plus fréquent chez l'adulte. Il est causé par la prolifération anormale de cellules du système nerveux central nommées astrocytes. La chirurgie est souvent le traitement de choix combiné à d'autres thérapies. Différentes possibilités de traitements existent. Ils peuvent être proposés seuls ou combinés les uns aux autres. La chirurgie est le premier traitement envisagé, si la tumeur est accessible. Le bénéfice est double. Cela permet d’enlever le plus efficacement et le plus rapidement la grande majorité de la masse tumorale. De plus, l’analyse de cette tumeur en laboratoire d’anatomopathologie permet d’affiner le diagnostic et d’optimiser la suite des traitements. Les autres traitements standard sont la radiothérapie et la chimiothérapie. Les chimiothérapies classiques, telles que le témozolomide, sont des traitements généraux dit aussi systémiques car ils reposent sur l’administration de médicaments anticancéreux qui circulent et agissent dans l’ensemble du corps. Cela permet d’atteindre les cellules cancéreuses quelle que soit leur localisation, même si elles sont isolées et n’ont pas été détectées lors du diagnostic. Les médicaments de chimiothérapie détruisent les cellules cancéreuses en agissant sur leurs mécanismes de multiplication. L’objectif de cette étude est d’évaluer le bénéfice d’une intensification du traitement par témozolomide par rapport au régime standard chez des patients adultes ayant un glioblastomes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Tous les patients recevront une chirurgie ou une biopsie. Dans les 2 à 15 jours suivant la chirurgie ou la biopsie, les patients du 1er groupe recevront du témozolomide pendant 5 jours. Puis dans les 4 à 6 semaines après la chirurgie ou la biopsie, les patients recevront du témozolomide pendant 5 jours, associé à une radiothérapie pendant 2 mois et demi. Un mois après cette association de traitement, les patients recevront du témozolomide seul pendant 5 jours, répété tous les 28 jours jusqu’à 6 fois. Puis les patients recevront du témozolomide, 1 fois par mois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Dans les 4 à 6 semaines suivant la chirurgie ou la biopsie, les patients du 2ème groupe recevront du témozolomide pendant 5 jours, associé à une radiothérapie de 60 Gy pendant 2 mois. Un mois après, les patients recevront du témozolomide seul pendant 5 jours, répété tous les 28 jours jusqu’à 6 fois. Puis les patients recevront du témozolomide, 1 fois par mois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 42 mois.

Essai ouvert aux inclusions